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Banane La société Dole conteste les accusations de cartel de l'UE

La société bananière américaine Dole a confirmé mercredi avoir reçu une demande d'explications de la Commission européenne sur sa participation à un éventuel cartel, tout en contestant vigoureusement de telles accusations.

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"Dole Food Company confirme avoir reçu une +communication de griefs+ contre l'une de ses filiales (...) alléguant des violations des lois de l'Union européenne", a indiqué la société dans un communiqué. A Bruxelles, une source proche du dossier avait précédemment indiqué à l'AFP que la Commission européenne avait envoyé à plusieurs producteurs de bananes "une communication de griefs", première étape formelle d'une procédure d'infraction en droit européen de la concurrence. Le numéro 2 de Dole, Michael Carter, a vivement réagi à cette démarche. "Nous contestons vigoureusement les accusations de comportement anti-concurrentiel de la Commission, et sommes persuadés que Dole n'a pas violé les lois de l'Union européenne", a-t-il affirmé.

"Dole est fier de sa réputation d'entreprise des plus éthiques et continuera de coopérer avec la Commission européenne afin de lui apporter une compréhension totale et transparente du marché de la banane", a-t-il ajouté. La Commission européenne soupçonne une demi-douzaine d'entreprises d'avoir participé, durant environ cinq ans, à un cartel -- dont les cinq premiers producteurs mondiaux: les américains Chiquita, Del Monte et Dole, l'équatorienne Noboa et l'irlandaise Fyffes. Ces sociétés auraient, dans les années 90, échangé des données confidentielles relatives aux volumes et aux prix des bananes importées en Europe, pour ensuite se partager les marchés.

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